mercredi 29 avril 2009

Le masque







Il faut savoir sacrifier la barbe pour sauver la tête, dit le proverbe que j'aime tant. Combien de temps peut-on passer à marcher sous un masque quand on n'est pas en période carnavalesque? Il vient d'être tombé. On se l'est avoué. Peu importe ce que cela donnera, j'en garderai le souvenir. C'est au port, vieux ou neuf, qu'on a appris à se regarder dans les yeux, puisque le masque est bel et bien tombé.Cette évidence correspond bien à ce que font les bateaux qui jettent de l'encre. Néanmoins, j'éprouve la crainte que mon feu et le sien ne s'allument pas trop; car nous savons bien comment le faire.
Par ailleurs, je me suis mentalement préparé pour ne pas laisser partir ce souvenir aguicheur quoique la fournaise ardente. Enfin, ce que je désire, c'est son bien. J'envisage de renouveler mon expérience du bâteau, cette fois-ci, au port désiré. Je t'attends et te demande de revenir d'en bas avec la tête altière.



jeudi 23 avril 2009

Pour elle!


C'est pour elle spécialement que j'ai conçu ce message, et je crains de le lui avoir avoué parce que... Ne me prendrait-on pas pour un poltron si je ne peux pas insérer le nom à qui je l'ai adressé? Je lui demande compréhension si j'ai pas choisi de le dire à grand gosier. Peut-être qu'elle n'aurait pas trop de problèmes si j'insérais son nom dans mon message qui provient, pourtant, du plus profond de mon coeur. Toutefois, avec sa belle tête, je suis sûr qu'elle l'a aperçu même entre les lignes. En tout cas, Za, c'est bien toi qui es elle, car t'es spéciale, et mon coeur me l'a confessé.

lundi 13 avril 2009

Un discours que j'avais prononcé





De vous tous qui constituez l’ossature de cette assistance je requiers une attention soutenue.

Mesdames, Messieurs,

Il m’échet une joie immense en ayant l’opportunité d’être ici, à l’instar de vous, pour prendre part à la cérémonie nuptiale de deux personnes spéciales. Ce sentiment inénarrable, je le partage avec Madame ---------------------------- sur qui le dévolu a été jeté pour être la marraine à côté de moi. Et nous sommes heureux d’être les témoins principaux de ce si grand engagement.

Le mariage, il m’importe de vous le rappeler, fait partie des 3 grandes institutions établies par Dieu pendant la création. Il est tellement important que de lui est issue la famille qui en est la troisième. En raison de sa grande valeur, il est demandé que le mariage soit honoré de tous, et exempt de toute souillure; car il est de nature à influencer le sort réservé à l’homme qui se perçoit comme « être de chair et de sang, contradictoire et passionné, limité dans ses actes et infini dans ses aspirations », comme le reconnaît Jean Pigasse dans son livre « les 7 porte du futur ». Aussi s’inscrit-il dans le cadre des trois grandes et seules bénédictions proclamées par le Tout-puissant lors de la fondation du monde.

Il est une chose que je dois vite souligner, c’est le travail du tentateur par rapport à cette noble institution. Ce dernier cherche toujours à y jeter de la confusion de manière à porter les gens bénis de l’Eternel à ne pas s’y embarquer. Nonobstant tout, mes chers filleux, vous êtes appelés à tenir bon, et vous serez gratifiés.

Ils sont nombreux, les obstacles que vous aurez à surmonter au cours de votre vie conjugale. Toutefois, sachez que le ciel est avec vous, et il permettra que vous ayez les ressources nécessaires pour battre ces ténèbres afin que celles-ci puissent se transformer en lumière. Ainsi, votre vie à deux constituera une phare destinée à éclairer toutes les jeunes familles en difficultés, les familles recomposées, les familles monoparentales, voire les couples brisés en un seul coup de tonnerre. Malgré vents et marrées, brillez. Brillez dès aujourd’hui dans le dessein d’aider les couples en péril à reprendre le goût de vivre, et les célibataires à abandonner leur vie de débauche.

Par ailleurs, par le choix de bien faire aujourd’hui en adoptant la plus ancienne des institutions établies par Dieu, vous êtes en train de vous attirer la bénédiction divine. Car, c’est le Seigneur qui, dans l’âge de l’innocence, avait proclamé la bénédiction à l’homme et à la femme, en les unissant respectivement comme époux et épouse. Il leur avait dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère dans l’objectif de devenir une seule chair ». Cette union légitime, comme la vôtre donna lieu à la famille. Ce qui vous conférerait une grande responsabilité, puisque la famille est avant tout le « lieu de référence principal dans lequel les enfants puisent leurs ressources essentielles pour se développer. Elle est à l’origine de la première synchronie, qui provient de la manière d’être bercé, pris dans les bras, transporté et se manifeste dans le sourire, les regards et dans les échanges sociaux ».

Pour parvenir à jouer ce rôle que vous impose votre mariage, vous avez besoin de vous revêtir de toutes les armes spirituelles, notamment la loi de Dieu, qui est l’accomplissement du véritable amour.


dimanche 12 avril 2009

Tranche d'histoire des Haïtiens



Quand les héros africains (noirs) débarquaient en Amérique.-



Après une si longue et funeste traversée transatlantique, les nègres, enlevés de leur terre natale, débarquaient en Amérique où ils étaient joyeusement reçus. Les grandes tribulations liées à leur voyage étaient peu cruelles comparativement aux souffrances qui les attendaient. Dépendamment de la température de l’ère, on leur offrit à leur arrivée des vêtements décents, conçus dans un tissu de laine grossier bleu ou blanc, fabriqué en Europe, ou des vêtements légers. Aussi accorda-t-on à ces malheureux une aubaine de “bain” devant les mettre prêts à recevoir la visite des hommes et femmes d’affaire de Saint-Domingue, qui se seraient intéressés à eux. Ordinairement leur répartition se faisait par le commissaire – priseur suite à son inspection. En voici un modèle y relatif selon le rapport d’un ancien esclave: les nègres étaient disposés en plusieurs groupes distincts, certains individuellement et d’autres par groupe de quinze ou vingt. Ceux qui avaient été mis séparément devaient être vendus comme domestiques en ville et avaient été choisis parmi les plus jeunes et parmi ceux qui avaient l’air très intelligent. Les groupes plus nombreux étaient destinés à la campagne, c’est-à-dire comme “bras de champ”.

Peu de temps après la répartition et l’annonce de vente, des colons blancs des deux sexes se présentaient au lieu indiqué à cet effet. Avec beaucoup de sang froid et une attitude de bons capitalistes, les femmes blanches circulaient entre les divers groupes de Nègres, les examinant et tâtant les membres. Ainsi commença la transaction infâme qui dura longtemps. Les prix varièrent de 250 à 450 dollars par tête. L’activité était tellement lucrative que de nombreuses voix autorisées de l’Europe s’élevaient grandement pour l’encourager. L’intendant des îles du vent, M.Hurson, écrit au Ministre: “Les nègres sont ici, pour la culture des terres, d’une nécessité aussi absolue que la farine pour faire le pain ou la toile pour faire des chemises”. Et un ministre anglais a relaté: “Jamais je ne permettrai que les colonies restreignent ou découragent sous quelque forme que ce soit un commerce aussi avantageux pour la nation.” Le 30 décembre 1762, la chambre du commerce de la Rochelle écrivait au Duc de Choiseul ce qui suit: “…. La traître des noirs est même aujourd’hui, l’unique moyen qui nous reste de réparer les malheurs de la guerre …”

Au moment de la disposition de vente, le commissaire – priseur, accompagné de ses agents, de concert avec le capitaine du négrier, prit le soin d’éviter de concentrer en un seul groupe des africains venant d’une même tribu. Ce, dans le but de les isoler pour contenir toute éventuelle révolte concertée compte tenu des expériences faites avec certaines cargaisons où ils ne manquaient pas de massacrer tous les membres de l’équipage au for de la chaîne.

Les esclaves – une fois vendus après avoir été bien auscultés de la tête aux pieds – n’étaient pas immédiatement affectés au poste. Un espace de temps était alloué pour leur prodiguer des notions de “base” du christianisme avec l’objectif de les faire voir la nécessité de servir sans murmure (ordre divin !). En plus, durant cet intervalle, des rudiments linguistiques leur ont été communiqués pour faciliter le contact. A cette phase, l’esclave ne devait pas être bien traité. On se le rappelle, les Jésuites furent expulsés de Saint-Domingue pour avoir donné un traitement humain aux nègres.

Les pédagogues blancs qui avaient à prendre en charge les esclaves n’étaient autorisés qu’à partager avec eux les portions d’écriture de nature à les tenir dans la soumission. Par exemple, dans le chapitre VI du livre des Ephésiens, il était formellement interdit de considérer le verset 9 qui se lit comme suit: “ Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur Dieu et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n’y a point d’acception de personne.” Pourtant, il fallait nécessairement lire les versets 5, 6, 7 et 8 du même chapitre: “Serviteurs, Obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien. ”

Servir son maître avec un statut d’esclave est un devoir sacré. Pour ce, on ne devait pas s’y opposer car en agissant ainsi, on ne fait qu’attirer sur soi-même la condamnation divine, dit le prêtre qui s’appuyait sur les deux premiers versets du livre adressé aux Romains dans le chapitre treize (13): Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes”. Aussi, le pédagogue avait pour mission de les faire savoir qu’en dehors du châtiment divin qui leur est réservé s’ils commettent une faute, ils seront punis sévèrement. Lisons les versets 3, 4, et 5 du même chapitre: “Ce n’est pas pour une bonne raison, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore pour motif de conscience. ”

Suite au travail minutieux réalisé visant à déshumaniser l’esclave davantage, celui-ci a reçu le baptême, et a été conduit à sa case infernale pour entamer sa pénible vie. Il y a trouvé une structure organisationnelle bien établie contenant en grande partie de la canne pour le bonheur des maîtres et du fouet pour son propre malheur. Ce que Massillon Coicou exprima au nom personnel de l’esclave:
“Dieu m’a condamné, le sort doit me poursuivre
De mes pleurs, de mon sang, il faut que tout s’enivre.”

La vie de l’esclave comptait peu puisqu’en terme de valeur réelle, pour le colon, un nègre ne valait pas mieux qu’un animal. En témoigne la réponse donnée à deux demoiselles, arrivant de la France, se plaignirent de la nudité des jeunes nègres qui servaient à table et des négrillons: “Pourquoi ne demandez-vous pas aussi d’habiller nos vaches, nos mulets et nos chiens.” Les maîtres étaient bien donc prêts à exterminer de la surface de la terre un nègre ou une négresse pour une bête quelconque. Un esclave de l’habitation de Desdunes était contraint d’aller se quereller contre un caïman en vue d’arracher un mouton de sa guêle.

Dans une autobiographie, Marie Prince, une ancienne esclave, a rapporté une tragique scène dont elle était témoin: “La pauvre Hetty, une compagne à moi, était très bonne à mon égard et j’avais pris l’habitude de l’appeler “ma tante”. Mais elle menait une vie extrêmement pénible et sa mort fut hâtée par l’atroce châtiment que lui infligea mon maître pendant sa grossesse. Voilà comment cela arriva. Une des vaches avait arraché sa corde du pieu où Hetty l’avait attachée et s’échappa. Mon maître se mit dans une colère terrible et ordonna que la pauvre créature soit entièrement déshabillée sans tenir compte de sa grossesse, et attachée toute nue à un arbre de la cour. Puis il se mit à la fouetter de toutes ses forces, utilisait à la fois le fouet et le cuir jusqu’à ce qu’elle soit baignée de sang. Il se reposa puis il se remit à la battre à plusieurs reprises. Elle poussait des cris terribles. Il en résulta que la pauvre Hetty accoucha avant terme et après un travail pénible, donna naissance à un enfant mort-né. Elle sembla se rétablir après ses couches à tel point que le maître et la maîtresse la fouettèrent par la suite. Mais elle ne retrouva jamais sa vigueur passée. Sous peu, son corps et ses membres enflèrent énormément et il fallait l’allonger sur une natte dans la cuisine jusqu’à ce que les boursouflures de son corps éclatassent et qu’elle mourût …

Producteur dépourvu de tout moyen de production, l’esclave abruti s’attachait au service d’un propriétaire (blanc ou affranchi) exerçant sur lui le droit de vie et de mort sans bénéficier d’aucun encadrement, il a pu trouver de ses propres ressources naturelles la force morale pour s’engager âprement dans la construction d’une terre qui ne lui a offert rien. Partout le colon s’enrichit à partir d’une main d’œuvre servile qui tendait à disparaître au fur et à mesure sous l’effet des pratiques autoritaristes et impitoyables [du maître].

Eu égard à cette réalité, les colons quelle que soit leur couleur, envisageaient des mesures violentes dont l’objectif était de déconcentrer les travailleurs noirs. Contre ces derniers, et dans le but de maintenir le système esclavagiste, toute forme d’entente était recherchée. Ainsi s’écria Vincent Ogé au club Massiac: “Si l’on ne prend pas les mesures les plus efficaces, si la fermeté, le courage, la constance ne nous unissent pas tous; si nous ne nous réunissons pas vite en faisceau toutes nos lumières, tous nos efforts; si nous sommeillons un instant au bord de l’abîme, frémissons de notre réveil. Voilà nos terres envahies, les objets de notre industrie ravagés, nos foyers incendiés; voilà l’esclave qui lève l’étendard de la révolte. Les îles ne sont qu’un vaste et funeste embrasement, le commerce est anéanti, la France reçoit une plaie mortelle, une multitude d’honnêtes citoyens sont appauvris et ruinés, nous perdons tout.”

En dépit de leur divergence de couleur, les planteurs blancs et affranchis concevaient de la même façon: des machines qui devaient donner des rendements dans un espace de temps très court, pour être enfin jetées hors du camp colonial. Nonobstant cette vision qu’on avait des nègres, grâce à leur travail impayé, Saint-Domingue fournissait la moitié du sucre consommé dans le monde. Au cours de la période allant de 1783 à 1789, 763 des navires laissèrent le port de la partie française de l’île avec 931.171.513 livres de sucre brut et 70.227.708 livres de sucre blanc. A cet égard, les français étaient sans rivaux. Aussi reconnaît-on que, avec le mépris de la vie des noirs, la valeur marchande de Saint-Domingue dépassait largement ce que les autres colonies de la zone, même dans une addition, pouvaient fournir.

Pendant toute la période florissante où Saint-Domingue alimentait à la France du sucre et du coton nécessaires aux filatures. On assistait lamentablement à l’imposition physique et mentale des colons aux dépens des esclaves. En témoignent les conditions matérielles de vie de ces derniers: “A peine les nourrissait-on, sept ou huit patates étaient la ration quotidienne qu’ils recevaient du propriétaire. Beaucoup se levaient la nuit pour marronner les vivres, et lorsqu’ils étaient découverts, ils étaient taillés (fouettés).” A ce sujet Malenfant rapportait: “Que de fois, j’ai vu à l’instant du déjeuner les noirs ne pas avoir une patate et rester sans manger. Cela arrivait sur presque toutes les habitations à sucre lorsque les pièces à vivres ne fournissaient pas suffisamment.” L’esclave était tellement abêti qu’il cautionnait lui-même les traitements qui lui ont été donnés sans s’en rendre compte. “ou bat mwen lè mwen pa travay, mwen bat mule lè li pa mache, se nèg mwen.” Telle a été la déclaration de l’un d’entre les nègres domingois.

Par dessus de toutes les peines déshumanisantes qu’avaient subies les bêtes de somme – les animaux utiles – les esclaves dociles, aucune structure sanitaire n’a été mise en place. Par exemple, pour éviter l’inflammation des plaies et la gangrène, pouvant provenir du sévissement corporel, on les frottait avec du jus de citron, du sel ou du piment. Leur santé a été surtout prise en charge par des nègres et/ou négresses ayant certaines connaissances maîtrisées depuis l’Afrique. Parmi ces auxiliaires de fait, nous retenons les noms de Zénobie et Ursule sa fille chez les Bérard dans l’Artibonite où pratiquement les esclaves étaient plus ou moins traités avec une certaine humanité, et Marie Bouquemment chez les Bossard à Dondon.

En dehors du non-investissement dans le domaine de la santé, certains maîtres, sans l’avoir peut-être su, provoquaient la maladie de leurs serviteurs, en les privant de ce qui leur a été le plus cher: eau. Au sujet de cet élément, Moreau de Saint Méry a pris le soin d’écrire: “la propreté est un des caractères des nègres, et singulièrement des femmes. Elles recherchent l’eau sans cesse, et lors même qu’elles ne sont réduites à n’avoir que des vêtements malpropres, leur corps est fréquemment plongé dans le bain d’une eau vive et courante; a moins qu’elles ne soient forcées de se contenter de l’eau pluviale qu’elles ont recueillie ou que des puits leur donnent.”

L’histoire se souviendra somme toute des noms de Mr Chabannes et de Mr Robert, tous deux chirurgiens de profession, qui prodiguaient si peu dans l’ouest des services médicaux auxquels les esclaves avaient accès pour deux gourdins. Il nous faut en revanche souligner que cette prise en charge, nonobstant les frais versés, coûtait et aux médecins et aux nègres l’humiliation, en ce sens que celle-là n’a pas eu lieu à la manière dont on le faisait aux blancs et qu’elle a réduit le nombre des patients de la catégorie blanche. Car les nègres, rapporte Père Labat, ne sont que des machines dont les ressors ne doivent pas être remontés.








Qui peut donner la vie éternelle ?

Cette importante question a toujours fait l’objet d’investigation de tous les serviteurs approuvés de Dieu. C’est le psalmiste David qui, dans le psaume 133, a dit sans masquer les mots : « C’est là que l’Eternel envoie la bénédiction et la vie pour l’éternité. » Celle-ci sera donnée en fonction de la manière dont nous gérons notre relation avec le sang versé de notre Seigneur Jésus-Christ. Plusieurs centaines d’années après, le Messie, lui-même, à travers l’évangile de Jean (Apôtre), a relaté : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.»
La vie éternelle qui est la plus grande récompense que l’homme puisse obtenir de la part de l’Eternel sera octroyée à ceux-là qui lui sont semblables. Cette ressemblance doit être dans tous les domaines. Pour que l’être humain puisse y parvenir, il lui faut se servir d’une substance qui, elle-même, détient toutes les propriétés que l’on retrouve en Dieu. En dehors de Jésus-Christ qui est l’image du Père invisible, il n’y que le décalogue, communément appelé Loi de Dieu, qui renferme les principaux caractères divins. En voici quelques-uns :
1- Dieu est parfait, et la loi est parfaite.
Matthieu 5 v 48 : Soyez donc parfaits comme votre Père est parfait.
Psaumes 19 v 8 : La loi de l’Èternel est parfaite, elle restaure l’âme…


Jacques 1 v 25 : Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré…
2- Dieu est saint, et la loi est sainte.
Esaïe 6 v 3 : Ils (les séraphins) criaient l’un à l’autre : Saint, saint, saint est l’Èternel des armées !
Romains 7 v 12 : La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
3- Dieu est Esprit, et la loi est spirituelle.
Jean 4 v 24 : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Romains 7 v 14 : Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle…
4- Dieu est amour, et la loi est amour.
1 Jean 4 v 8 : Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
Romains 13 v 10 : L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
5- Dieu est juste, et la loi est juste.
1 Jean 2 v 28 et 29 : Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.
Psaumes 119 v 172 : Que ma langue chante ta parole ! Car tes commandements sont justes.
6- Dieu est pur, et la loi est pure.
Jean 3 v 3 : Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même (Dieu) est pur.
Psaumes 19 v 19 : … Les commandements de l’Èternel sont purs, ils éclairent les yeux.
7- Dieu est lumière, et la loi est aussi lumière.
Jacques 1 v 17 : Toute gràce excellente et tout don parfait descndent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
Psaumes 119 v 105 : Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier.

Peut-on observer les commandements de Dieu aujourd'hui?




Peut-on observer dans ce siècle les commandements de Dieu ?

Nul n’a besoin d’être un bon observateur pour réaliser que nous vivons actuellement dans un monde où les valeurs semblent avoir perdu leur vrai sens : n’importe qui peut se permettre de faire n’importe quoi n’importe comment et n’importe où. Par l’entremise de l’apôtre Paul, le Père nous en avait donné l’avertissement (2 Timothée 3 v 1 à 7). En dépit de tout, la bible nous a conseillés de ne pas nous conformer au siècle présent, mais d’être transformés par le renouvellement de l’intelligence (Romains 12 v 2).

Parallèlement à ce monde à l’état de dégénérescence, Dieu se met à chercher un peuple provenant de toute part pour former son peuple. Jérémie 3 v 14 : « Revenez, enfants rebelles, dit l’Eternel; car je suis votre maître. Je vous prendrai un d’une ville, deux d’une famille, et je vous ramènerai en Sion. Je vous donnerai des bergers selon mon cœur, et ils vous paîtront avec sagesse et intelligence.» C’est ce que Jacques, dans la conférence de Jérusalem, soutint lorsqu’il dit (Actes 15 v 14): « Hommes frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom. »

Au milieu des nations perverties, il est d’avis que Dieu a un peuple (1 Pierre 2 v 9) sur lequel il peut compter. C’est en ce groupe racheté par le sang précieux de son Fils (1 Corinthiens 6 v 20) que le Père a fait habiter son Esprit (1 Corinthiens 3 v 16), et où lui et le Seigneur Jésus-Christ établissent leur demeure. En témoigne Jean 14 v 23 : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure à lui.»

Comme bénéficiaire de l’amour de Dieu, ce peuple choisi est appelé à lui prouver son amour (1 Jean 4 v 19) à travers un mode de vie fondé sur la pratique de la parole de Dieu, et cela en tout moment (Romains 8 v 35 à 39). Or, comme il est dit dans 1 Jean 5 v 3, « l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, c’est notre foi », tous ceux qui font partie du registre des fils de Dieu ne sont pas si faibles pour ne pas pouvoir mettre en application les commandements de Dieu et les prescriptions de notre Seigneur Jésus-Christ. A cet effet, Dieu, se servant de la voix de Moïse, dit au peuple d’Israël (Deutéronome 30 v 11 à 14: « Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. Il n’est pas dans le ciel, pour que tu dises: Qui montera pour nous au ciel et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique ? C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.»

samedi 11 avril 2009

Il y a de profit dans cet investissement...

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Qu’adviendra-t-il à l’homme s’il parvient à observer les commandements de Dieu ?

Les commandements de Dieu (Exode 20 v 3 à 17) qui nous permettent de connaître Dieu, Jésus-Christ et sa volonté ne sont entre autre que la vie éternelle (Jean 12 v 50). L’application du décalogue implique une éternité garantie, c’est ce que l’apôtre Jean a bien expliqué, lorsqu’il a dit (1 Jean 2 v 17) : « Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » N’est-ce pas ça que nous disions tantôt ?

Dans un entretien avec le jeune homme riche, le Seigneur a déclaré ce qui suit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements.» (Matthieu 19 v 17). Alors, Il est donc important de signaler qu’il n’y a de vie éternelle en dehors de l’observation des commandements de Dieu. Car la circoncision n’est rien, l’incirconcision n’est rien; mais l’observation des commandements de Dieu est tout (1Corinthien 7 v 19).

Il importe de savoir que, en ce qui a trait à l’observation, aucune démagogie ne sera tolérée du Très-Haut ; car chacun sera évalué en fonction de ses œuvres (Romain 2 v 12 à 16 / Proverbes 28 v 9). C’est dans le dessein de ne pas avoir à faire face à une fatale déception que la bible nous a légué le témoignage que Dieu a rendu au sujet de David (Actes 13 v 22). Car ce serviteur ne cherchait pas à avoir l’aval des siens pour mettre en application des commandements de Dieu. Psaumes 119 v 60 : « Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements.»

Par rapport à cette importante affaire, les apôtres, Pierre et Jean, ne passaient par quatre chemins pour déclarer en présence des autorités humaines de l’époque : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes» (Actes 5 v 29). Quant à Paul, cette conviction a été exprimée face aux hommes et dans tous les domaines de la vie (Romains 8 v 35 à 39).

Pour avoir accès à cette vie sans fin, il ne s’agit pas à nous de mettre en application les commandements désirés ou ceux qui nous paraissent intéressants, mais d’observer tout le décalogue (Jacques 2 v 10). Ajouté à cela, nous devons appliquer les prescriptions de notre Seigneur Jésus : Ce qui renforcera notre foi en celui-ci afin que nous rendions partout son témoignage. Lisons Jean 15 v 10 et 14; 12 v 48 à 50; 14 v 15. Aussi doit-on souligner que, comme on l’a relaté plus haut, quiconque observe les commandements de Dieu est aimé de Dieu et de son Fils, entre autre connu de ses deux êtres suprêmes (Jean 14 v 21; Galates 4 v 8 et 9) qui ont la toute puissance d’accorder ou non la vie éternelle (Romains 2 v 1 à 11).

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Etre de chair et de sang, contradictoire et passionné, limité dans ses actes et infini dans ses aspirations, je suis un homme. Je sais bien partager le sourire, car je comprends fort bien que ceci ne coûte rien, mais apporte beaucoup. Il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvir ceux qui le donnent.